Malgré toutes les oppositions déposées chez le conservateur des biens, au cadastre et chez le gouverneur, le sous-préfet de Dizangue a pris les commandes de la mafia organisée par la Socapalm pour s'accaparer de nos maisons et des tombes de nos parents.
La preuve : après le passage du préfet, la Socapalm harcelait déjà le chef de Mbongo pour l'implantation des bornes. Face au refus de sa Majesté, elle fera recours au sous-préfet pour les intimidations et des intrusions illégales dans les champs et les concessions des riverains.
A Eséka, les mêmes intentions mais le scénario est différent. Ici, après la réunion du 29 mars 2019 à l'école publique de Djassock présidée par le préfet d'Eséka où il était question de bornage des terres arabes et de l’arrêt des travaux agricoles des riverains sur la concession de la socapalm, ce dernier exigera à la Socapalm d'évaluer d'abord la superficie plantée avant de parler de bornage de ses concessions. Ainsi, ordonna-t-il l'arrêt provisoire des travaux de bornage. Mais nous restons vigilants car nous connaissons les méthodes des accapareurs et envahisseurs tel que la Socapalm, toujours prêts à corrompre.
Quand la Socapalm joue avec le feu...
Les espoirs des riverains de la Socapalm restent accrochés aux humeurs d'un Directeur Général qui ne s'occupe que des chiffres et des bénéfices de son entreprise au détriment d'un dialogue sérieux et sincère tant réclamé par les populations. Bien qu'entouré d'une clique de profiteurs et d'escrocs de tout bord, celui-ci s'obstine dans son refus de dialogue ouvert avec les représentants des populations et préfère plutôt des petites rencontres de courtoisie qui n'aboutissent à aucune résolution concrète. Nous voulons juste signaler au Directeur et sa clique que même les dictateurs les plus célèbres ne savent pas la fin de leur pouvoir. Les récents événements dans les plantations de la Socapalm doivent servir d'avertissement quant à la colère des riverains. L’Afrique bouge, les plantations aussi et il est grand temps d'arrêter la mesquinerie car elle ne profite qu'aux petits chercheurs de vie agréable et non aux populations impactées.
Bell Bell Joseph
Synaparcam Mbongo
Vue de l'activité de faux-bornage par la Socapalm et les autorités administratives au village Mbanda (Socapalm Mbongo)
Vue d'une des bornes de la Socapalm Mbongo placée derrière la maison d'un riverain: qu'en est-il de son espace vital?