Après Mbonjo et Mbongo, la Socapalm d'Eseka passe le contrat de la sécurité de ses installations à l'armée de l'air (nous dit-on !) ceci avec la couverture habituelle des autorités (le préfet et le commandant de compagnie). Comme à Mbongo, le scénario est le même : on trouve toujours un lieutenant colonel ou un colonel à la supervision. Mais dans ce deal chacun trouve son compte, du préfet au commandant qui sont là pour la persuasion jusqu'au Directeur de Plantation sans oublier certains élites. Ils se partagent ce butin tous les mois au grand mépris des riverains.
L’impuissance des propriétaires actionnaires face à l’unilatéralité des gestionnaires de la Socapalm Quand la Socapalm joue avec le feu...
Le pire dans cette histoire c'est que les propriétaires actionnaires des champs sont traités comme des vulgaires manœuvres et non comme des partenaires sérieux. Ces planteurs actionnaires souffrent énormément la preuve, le deal du contrat de sécurité dégage plus de 5 millions de F CFA par mois, plus de la moitié de cet argent est prélevé dans les fonds des riverains donc les actionnaires et la Socapalm donne le reste, c'est ça le partenariat ?
Des petites mesures prises par la Socapalm en faveur des riverains : l’arbre qui cache la forêt
Pour « contenter » les populations en colère face à la situation décriée , la Socapalm a recruté quelques jeunes du village qu’ils payent 60 000 F CFA et 100 000 F CFA le mois pour ceux qui occupent le poste de superviseur. En plus, il y a un vol organisé par certains agents de la Socapalm et leur au pont bascule. La coupe des noix au champ programmée sans avertir les propriétaires actionnaires, lorsqu'ils font la coupe, ils mettent le tonnage dans un autre compte créé artificiellement. Tout ceci sous la passivité du Directeur général de la Socapalm qui continue à maintenir en place ces responsables de plantation qui pillent et déstabilisent certaines unités des plantations de la Socapalm.
La direction générale de la Socapalm va-t-elle enfin se réveiller ?
Les manœuvres frauduleuses citées ci-dessus se passant actuellement à Mbongo, Mbonjo et Eséka sont à prendre au sérieux. Il faut rappeler une fois de plus au Directeur général de la Socapalm que les bénéfices de l'entreprise seuls ne suffisent pas. Les ouvriers et les actionnaires locaux comptent aussi. Il y a de nombreuses attentes et énormément d’espoir sur ce Directeur général de la part de ces acteurs, mais saura-t-il taire les voix de ses collaborateurs malveillants qui le poussent toujours à la faute ?
Bell Bell Joseph
Synaparcam Mbongo